Pride

Date de sortie : 17 septembre 2014
Pays : UK
Genre : Comédie, Drame

Réalisateur : Matthew Warchus
Scénariste : Stephen Beresford
Durée : 2h
Année de production : 2014

Synopsis : L'action se déroule en 1984 au Pays de Galles, durant la très longue grève qui a opposé les mineurs au gouvernement de Margaret Thatcher.
Le film suit un groupe d'activistes gay et lesbien qui décide de recueillir des fonds pour soutenir les familles des mineurs engagés dans le mouvement. Cet élan de générosité n'est pas très bien reçu par le syndicat à l'origine de la grève, ce qui amène les activistes à faire le voyage en minibus jusqu'au village minier afin de remettre l'argent aux destinataires.

C'est la rencontre entre deux univers qui n'ont pas grand chose en commun si ce n'est des murs d'incompréhension et de difficultés à surmonter ; malgré la méfiance des premiers instants, les londoniens branchés et les ouvriers gallois vont apprendre petit à petit à se connaître et à s'apprécier, grâce à la générosité des uns et au sens de l'accueil des autres.

Ce film s'inspire d'une histoire vraie.

Casting :

Bill Nighy (Ordeal by Innocence) … Cliff
Imelda Staunton … Hefina
Paddy Considine (Peaky Blinders) … Dai
Dominic West  … Jonathan
Ben Schnetzer ... Mark
George Mackay … Joe
Andrew Scott… Gethin
Joseph Gilgun (Brassic)  … Mike
Russell Tovey ... Tim
Henry Garrett (Skins) ... Un homme 

Anecdotes : De nombreuses références culturelles sont faites dans le film. Lorsque Mark et Mike essayent de trouver des artistes pour leur premier bal "Pits and gays" ("Mines et gays"). On voit ainsi l'affiche de l'albulm "I'm still standing" d'Elton John et "Non stop erotic cabaret" de Soft cell. Lorsque Mark Ashton est interviewé, il déclare que les journalistes dansent sur du Bananarama. Lors de ce premier bal aussi, on entend du Jimmy Sommerville, du Bono, du Bronski beat et "You spin me round". Dans ce film, on peut aussi entendre "Tainted love", "Relax", "You can't hurry love" ou encore "Karma chameleon". On peut aussi voir des images d'archives des mineurs ou encore de Margaret Thatcher. Les mineurs parlent d'Arthur et Martha Scargill. Mark, dans son premier discours aux mineurs évoque Judy Garland.

Source

Ecrit par McGnome

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McGnome : Un peu comme Imitation Game, je n'ai pu qu'être subjuguée par ce film qui respire la joie de vivre, l'amour et la tolérance. En effet, pour moi, ce film, plus qu'une thérapie (qui devrait être remboursée par la Sécurité sociale) est un traité pour la tolérance. Quand on se dit qu'il s'agit d'une histoire vraie, ça donne le tournis (ou la nausée pour certains personnages assez antipathiques) et donne de l'espoir. Si on a plus ou moins réussi à combattre l'intolérance sur l'orientation sexuelle en Europe, on peut faire face à tout. À voir !

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cobrate :  film beau et combatif, quels qu'ils soient (les combats^^). On peut reconnaître le méchant de la série Sherlock Holmes, dont le jeu émeut ici. Petit passage remarqué d'un MI 5 de Quantico. Et oui, ce film respire la joie de vivre, les acteurs principaux sont charismatiques. 

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cinto: Même avis que mes prédecesseurs. J'ai adoré. On ne s'ennuie pas une seule seconde , et c'est le genre de film positif qu'on a envie de voir et de revoir. Je le conseille vivement.

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catgir2 : Rien à rajouter à ce qui est écrit plus haut si ce n'est que c'est encore une fois un film britannique qui comme les films de Mike Leigh ou de Ken Loach, par exemple, traitent de sujets difficiles avec talent et humour.
Et puis il y a la qualité d'interprétation des acteurs britanniques tout à fait exceptionnelle ; par exemple, pour ne citer qu'eux, Imelda Staunton qui passe de responsable syndicale, ici, au personnage de la Reine Elizabeth dans les saisons 5 et 6 de la série The Crown ou Dominic West qui est là un acteur gay, sidéen, danseur de Disco et déjanté qui sera le Prince Charles dans les mêmes saisons 5 et 6 de The Crown.
J'ai bien sûr beaucoup aimé ce film car en plus de passer un très bon moment on contribue à favoriser la tolérance.

A voir évidemment absolument.

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