0 fans | Vote
Pour poster sur ce forum, tu dois t'identifier
Sudena  (26.01.2015 à 20:00)

Pardo Cinto, tu dis La Vie est Belle. Mais il y a un hic: deux films, tous deux absolument merveilleux, ont ce titre en français, alors tu parles duquel? De la comédie dramatique bouleversante de Benigni ou du chef d'oeuvre immortel de Capra à voir à chaque noël?..

Retourcinto  (27.01.2015 à 14:11)

Sudena (ravie de ton retour) : Je parle du film qui m'a fait chialer, à cause de ce clown de Benigni: "La vie est belle". Un clown qui peut faire des choses si tristes, ça mérite le respect; lol!

C'est la raison pour laquelle je l'ai mis à coté de "Le pianiste" et "La liste de Schindler", qui traitent de la même époque.

mes films cultesisa06  (29.01.2015 à 19:09)

Je donnerai mes deux films préférés:

- Slumdog Millionnaire:  Le postulat de  départ peut sembler rédibitoire:un jeune des quartiers défavorisés de Mumbaï joue à "Qui veut gagner de Millions?3. Mais au travers de chaque question on découvre la vie difficile,voire dramatique de ce jeune homme qui est orphelin très jeune,qui connaît la délinquance pour s'en sortir... Ce que j'aime dans ce film c'est qu'il passe par toutes les émotions: joie, tristesse,espoir et romance. Bref un film que je conseille vivement à celles et ceux d'entre vous qui ne l'auraient pas vu.

 

-Stardust,le mystère de l'étoile: Un film fantistique au casting de choix: Claire Danes (de Romeo et Juliet), Robert deNiro et Michelle Pfeiffer, Sierra Miller. L'histoire est celle d'un jeune nommé Christian qui vit dans un village en Angleterre qui rêve d'épouser une jeune fille. Cette dernière accepte à condition qu'il lui ramène une étoile. Pour ce faire Christian doit traverser un mur surveiller par un gardien qu'il est interdit de franchir. En franchissant ce mur Chritian découvre un monde fantistique (type Narnia). C'est le début de l'aventure... C'est un conte de fées pour adulte, c'est ce que j'aime dans ce film:romance,fantistique,aventure, roman initiatique. Bref un bon moment de ciméma!  


Quai des brumescobrate  (19.02.2015 à 18:02)

Quai des brumes : un classique, avec un couple mythique à l'écran. Je ne sais pas trop quoi en dire. L'évolution des modes de vies, du quotidien dans les villes, de la façon de filmer est intéressante. Je me suis surtout focalisée sur ce type de détails. Il faudrait que je le revois pour me faire un meilleur avis sur l'histoire. En tout cas, si vous l'avez vu, je serai curieuse de connaître votre avis.

L'AvventuraSudena  (25.05.2015 à 22:55)
En 1960 le cinéma italien est à son sommet. Marqué par le néo-réalisme, il devient plus "personnel" sur les sujets sociaux et acquiert une dimension très esthétique sans pour autant que sa beauté soit un simple artifice: elle sert et fait partie intégrante de l'histoire racontée. Comme souvent dans le néo-réalisme c'est un objet unique qui sert l'action, que cet objet soit physique ou imperceptible. Ses réalisateurs étudient les côtés complexes de l'âme humaine dans un contexte social, économique et/ou historique donné (et dans les réalisateurs j'inclus aussi Leone et les chantres du western spaghetti: aucune raison de les déconsidérer!). Et cette année-là deux films triomphent à Cannes, enfin "triomphent"...façon de parler. Car si Federico Fellini fait effectivement un carton (palme d'or et triomphe populaire) avec [i]La Dolce Vita[/i], Michelangelo Antonioni voit son film hué par le public (au point que Monica Vitti, son actrice principale et son égérie de nombreuses années, descendra les marches sous les sifflets, en larmes), mais gagner le prix du jury. Plus de cinquante ans après ces deux films sont considérés comme des cultes, [i]La Dolce Vita[/i] restant plus accessible que [i]L'Avventura[/i] (pas moins intelligente, mais plus acide sans aucun doute). [i]L'Avventura[/i] raconte l'histoire d'un jeune couple (Sandro et Anna) de la nouvelle bourgeoisie italienne, oisive et désabusée, qui part en croisière avec la meilleure amie de la fille (Claudia) dans les îles Eoliennes. Et pendant un après-midi de détente Anna disparaît mystérieusement. Sandro et Claudia, aidés des autres passagers, tentent de la retrouver...et puis on arrête tout et on recommence depuis le début, ou presque. Car cette disparition restera inexpliquée et la figure de l'absente sera en fait un spectre qui hantera et les personnages et le public, qui vont passer de l'espoir...à la crainte de la retrouver. Car progressivement se noue entre Sandro et Claudia une idylle compliquée, remplie de démons, de non-dits et de trahison. Une fascinante exploration de l'âme humaine, prise à la fois avec recul et empathie dans une Italie jamais totalement débarrassée de ses problèmes sociaux. Dans ce film, ouvertement intellectuel, Antonioni montre le vide, la peur, l'insatisfaction mais aussi l'amour, le remords...et la beauté. Chaque plan est à la fois à savourer et à étudier, revoir ce film plusieurs fois est à mon sens absolument nécessaire pour en saisir toujours plus les nuances (des plus évidentes aux plus fines [et les premières ne sautent pas forcément plus vite aux yeux]), mais quel régal! La scène de la recherche de la disparue dans les îles Eoliennes est d'une beauté incomparable avec des paysages et une lumière proprement divines, de même qu'est divine la beauté de Monica Vitti. La dernière scène, dure et poignante, est néanmoins emplie d'un formidable espoir et nous permet de respirer et de croire en l'amour...
Duel au soleilSudena  (25.05.2015 à 22:59)
En 1946, le producteur tyrannique, génial et mégalo David O. Selznick n'a qu'une ambition: égaler son chef d'uvre Autant en emporte le vent. Pour ce il va faire appel au réalisateur King Vidor (qui n'ira pas au bout du tournage, excédé par sa mainmise...), à Josef von Stenberg (cinéaste du baroque) pour le choix des couleurs, et à un casting fou de chez dingue comprenant Jennifer Jones dans le rôle principal, Gregory Peck pour le bad guy immonde et irrésistible, Joseph Cotten dans celui du gentil frère du précédent, et d'autres légendes comme Lilian Gish ou Lionel Barrymore... Le cadre est celui d'un western mais tout tourne autour des sentiments d'amour, d'attirance, de haine et de désir que chaque scène amplifie, exacerbe, amplifié par un technicolor flamboyant... Tout dans ce film est "bigger than life", les scènes sont toutes un sommet d'épique, de beauté: ceux qui aiment le cinéma réaliste, au raz des pâquerettes, vraisemblable et sage détesteront de film, le jugeront ridicule, surjoué, artificiel... Mais ceux qui, comme moi, aiment la démesure, les sentiments à fleur de peau, l'émotion pure, le désir brut, l'explosion de couleurs magnifiques et envoûtantes à chaque scène, l'ambition cinématographique dans toute sa démence et sa "pureté", resteront longtemps subjugués par ce chef d'uvre épique, servi par un jeu à la (dé)mesure de son technicolor, porté par le couple maudit formé par Jennifer Jones et Gregory Peck... Un western romantique, violent, sexuel, une explosion de couleurs, de larmes et de sang, sans oublier des moments très politiques ou d'un comique délicieusement noir. Magistral!
Duel au soleilcinto  (26.05.2015 à 19:30)

@ sudena

J'aime bien quand tu parles de tes films préférés; on lit ta passion dans tes mots.

Et j'en profite pour avoir une piqûre de rappel; j'avais oublié ce film mais c'est vrai que c'est un des westerns qui m'a fait aimer le genre. Et je n'ai pas changé: j'aime toujours ces vieux westerns; c'était génial, simple et compliqué à la fois, en évitant dans celui-là, le manichéisme qui était trop présent quelquefois.

 

 

 


Duel au soleil/L'Avventuracobrate  (27.05.2015 à 21:34)

Duel au soleil : alors là... ça ne me dit rien du tout^^. J'aurai appris un truc^^. Plus qu'à attendre une diffusion ARTE lol

L'Avvenura : bon ben^^ je fais partie de ceux qui n'ont pas su apprécier tous les sous-entendus... Je ne sais pas s'il a filmé le vide... mais c'et effectivement la seule chose qui m'en est resté... du vide. Je l'ai vu, ça fait longtemps. On va dire que c'était un rendez-vous manqué^^. En même temps, les histoires pas terminées, l'oisiveté et les infidélités, c'est pas mon truc^^...

Sinon Sudena, que penses-tu de Quai des Brumes ? Curieuse.

Sudena  (27.05.2015 à 23:11)

Quai des brumes est un film culte...parce qu'il est culte. Parce que, outre le fameux duo et la réplique légendaire, ce film est typique de la tendance du réalisme poétique alors que la guerre se profile: nous sommes dans un film fait de décors à la fois viciés et près de l'évasion, mais d'évasion il n'y aura pas car les personnages sont enfermés en eux. Il semble loin le temps de l'espoir du Front Populaire incané par La Belle Equipe de Duvivier: l'histoire est noire, marquée par le destin, et il ne fait aucun doute que cette dernière partie du mouvement (avant un [beaucoup trop] long renouveau post WW2) a fortement inspiré les américains et leurs fameux Films Noirs. J'ai du mal à adhérer à ce genre de films trop "maitrisés" et ces recettes qui ronronnent je trouve un peu trop (à l'image des acteurs au jeu immuable), mais je reconnais que c'est un grand film, superbement mis en scène et parfaitement léché, à voir au moins une fois dans sa vie: de la belle ouvrage (mais hélas il lui manque un je-ne-sais-quoi de plus pour dire "du grand art": peut-être un soupçon d'audace).

 

Voilà: satisfaite?..

Sudena  (28.05.2015 à 14:58)

Cinto: heureux de t'avoir rappelé de bons souvenirs mais c'est bizarre que tu considères Duel au soleil comme t'ayant fait aimer le genre, car il est sinon l'opposé des codes du genre, du moins il s'en arrange: la cavalerie n'arrive que dans une scène et ses protagonistes ne sont pas connus ni forcément salvateurs pour tout le monde, l'ambiguïté est dans le personnage du méchant et non l'inverse comme c'est le cas dans les westerns bien sûr de John Ford (Fonda dans Le massacre de Fort Apache, Wayne dans La Prisonnière du désert) mais aussi dans ceux de Mann, de Zimmerman ou même de Hawks (les héros de Rio Bravo sont tous des parias ou du moins des boarders-line [jusqu'au personnage de Wayne qui, en les prenant en amitié, se range dans leur camp aussi sûrement que l'inverse]): Peck est une ordure finie mais on sent qu'il ne cherche en fait qu'à être à la hauteur de son père et, dans la scène finale, il ne se mentira pas (enfin...). De plus si la conquête de l'ouest est effectivement le message politique sous-tendu et la justification de l'animosité entre les personnage, elle n'est qu'une toile de fond: c'est un film sur l'amour, la passion dévorante qui prend le pas sur la raison: la scène finale est une anthologie à ce niveau et semble presque un pendant grandiose et tragique des mélodrames de Borzage qu'aimaient tant les surréalistes [en particulier L'Heure suprême] où Eros et Thanatos luttent en permanence: ici ils sont totalement liés. Et alors que les westerns américains respectaient strictement le code Hays (jusqu'à La Horde sauvage de Peckinpah, c'est à dire au moment où les italiens avaient pris définitivement le pouvoir sur le genre), celui-ci est d'une torridité hallucinante, débordant d'images osées et où Jones et Peck sont d'une intensité sexuelle proprement sidérante, encore aujourd'hui...

Les EnsorcelésSudena  (28.05.2015 à 17:56)
Message édité : 02.06.2015 à 16:54

En 1952, le réalisateur phare de la MGM Vincente Minnelli oublie le temps d'un film le technicolor et plonge avec un regard le plus objectif possible au sein de son propre monde... Les Ensorcelés raconte Hollywood à-travers trois figures "clefs" (un réalisateur, une actrice, un scénariste) qui partagent une même haine pour un producteur odieux qui, ruiné, a comme ultime espoir celui de faire un film avec ces trois personnes qu'il a trahi de toutes les façons possibles en s'accaparant une idée qui n'était pas la sienne et en évinçant au passage le réalisateur, en faisant miroiter son amour à une actrice pour en faire SA star, en éloignant sournoisement la femme un peu trop castratrice d'un scénariste de génie. Et pourtant ce producteur, qu'on découvre au fil de ces trois récits successifs, a quelque chose de fascinant, d'envoûtant, et surtout, outre son génie et son ambition totalement assumée (il est le seul à être honnête sur ce point), on a du mal à voir en lui quelqu'un de foncièrement mauvais: il semble vivre pour son métier, pour sa passion, et ceux qui l'ont croisé...sont devenus des stars indiscutées dans leur domaine...

Dans un noir et blanc envoûtant, Minnelli fait montre une nouvelle fois de tout son brio et de toute son élégance (aucun n'a autant que lui incarné la Classe avec un grand C) dans un genre réaliste auquel il ne nous avait pas habitué. Servi par un casting fabuleux (Lana Turner est à tomber) il joue des lumières comme des couleurs, dépeint les sentiments sans jamais les juger, et certainement pas le personnage principal. Celui-ci, incarné à la perfection de la perfection par Kirk Douglas, s'inspire de plusieurs producteurs ayant existé, mais particulièrement de David O. Selsznick et de Val Lewton (la scène où producteur et réalisateur ont l'idée géniale de ne jamais montrer l'objet de la peur pour le rendre vraiment effrayant est tout à fait celle qu'on peut imaginer entre Lewton et Tourneur au moment de tourner La Féline). Jonathan Shields est, selon les dires d'un personnage, "une drogue à lui tout seul": il nous prend, il nous envoûte, il nous dégoute mais peut-on lui résister?.. Chaque spectateur pourra se faire son opinion, chacun sera libre de haïr Shields ou de marcher avec lui. Phénoménalement dense et profond, ce film s'achève sur une scène symbolique, comme une boucle, autour d'un téléphone, ce téléphone que les trois narrateurs ont refusé de décrocher au début... Minnelli est un génie! Kirk Douglas est un génie! Et contrairement aux idées reçues je ne suiis pas du tout d'accord pour dire que la MGM était le plus conservateur des cinq "majors": si elle était intraitable sur la forme elle était bien moins regardante sur le fond: la starisation de réalisateurs aussi fins et subversifs que Minnelli en est la preuve...

Naissance d'une nationSudena  (30.06.2015 à 05:09)
Message édité : 30.06.2015 à 18:46

Il est commun et normal de faire remonter le cinéma à 1895 et l'invention des frères Lumière. On peut et on doit aussi parler de la poésie du premier créateur d'effets spéciaux: Georges Méliès. Mais le vocabulaire du cinéma, ce qui l'a fait entrer dans l'aire de l'art, nous le devons à un homme extraordinaire: T.W. Griffith.

Issu d'un milieu militaire et judiciaire du sud, Griffith se lance dans le cinéma en 1903 (soit un au tout juste après la sortie du film reconnnu comme le premier pionnier du cinéma de fiction: Le Voyage dans la lune de Méliès) et réalise des dizaine et des dizaines de courts métrages, en explorant tous les genres déjà connus. Mais il ne se contente pas de faire jouer par des acteurs professionnels des histoires bien écrites: il tente d'inventer de nouvelles manières de filmer, essaie de voir les ressources de la caméra et du montage: l'inconnu ne lui fait pas peur, il a un don pour "raconter" en utilisant la caméra comme un stylo. Et en 1915 il est prêt pour le pari le plus fou du cinéma, celui qui le fera entrer à-jamais dans l'âge adulte et reconnaitre comme un art: créer une superproduction de plus de trois heures sans lasser le public et en faisant en sorte qu'il suive sans peine.

Pour ce il va utiliser toutes les ressources disponibles: d'abord un scénarion ficelé aux petits oignons qui raconte la Guerre de Sécession via deux familes amies et qui vont pourtant se combattre, et l'après-guerre dans le sud ravagé. Ensuite il alterne toutes ses techniques, passant tout le temps du plan large au plan serré et utilisant le montage parallèle pour augmenter le suspense. Il fait également allègrement des ouvertures et des fermetures "à l'iris", quelques (encore petits) panoramiques et travellings, des pellicules de couleurs différentes pour marquer le moment et/ou le lieu de l'action, etc (aidé par un casting remarquable composé en particulier de Henry B. Walthall dans le rôle du personnage principal, de Mae Marsh, de Lilian Gish et d'un futur très grand nom d'Hollywood, ici assistant et acteur secondaire: Raoul Walsh)... Le cinéma se crée sous nos yeux! Et c'est génial! Et c'est superbe! Et ça nous prend aux tripes (la scène de la reconstitution de l'assassinat de Lincoln est une anthologie de suspense et d'efficacité dramatique)! Et on ne décroche pas du début à la fin! Et c'est immonde!..

Car voilà bien là le problème de ce film: le discours véhiculé est nauséabond et a déclenché même à l'époque des réactions indignées. Naissance d'une nation fait ouvertement l'apologie du Ku Klux Klan: bien que Griffith essaie plusieurs fois, dans les cartons, de "calmer le jeu" et d'atténuer le racisme général, celui-ci est présent jusqu'à l'écoeurement, particulièrement dans la deuxième partie... C'est à la fois totalement euphorisant et hautement vomitif que de voir les braves chevaliers du K.K.K. arriver juste à temps pour sauver l'innocent de la horde de noirs sanguinaires qui s'apprétait à les réduire en charpie (et ce bien que quelques braves noirs soient également là pour protégers leurs anciens maître chéris) et ainsi sauver la nation. Le plus dôle, c'est que ce film est également très favorable à Lincoln et montre son assassinat comme un sommet de lâcheté qui a eu de terribles conséquences pour le sud...

Film génial et révolutionnaire, Naissance d'une nation est à voir tant par intérêt historique que par plaisir pur: Griffith est un conteur de génie et un cinéaste sublime. Mais sa réputation reçut ici un coup terrible: décrit comme un raciste invétéré, il n'eut aucune chance de rédemption aux yeux de certains...et c'est bien dommage. Car il fit dans la foulée un deuxième film qui le ruina et qui ne marcha pas: Intolérance. Ce film, probablement son plus grand chef d'oeuvre, ne marcha pas d'abord parce que sa réputation était faite depuis Naissance d'une nation, ensuite par sa complexité narrative d'entremêler quatre histoires totalement indépendantes autour d'un seul thème, enfin parce que le discours était cette fois-ci...trop progressiste. Eh oui! pour se faire pardonner d'avoir fait un chef d'oeuvre raciste, Griffith fit un autre chef d'oeuvre au discours totalement opposé. Son goût pour la démesure, son talent pour filmer de vrais acteurs de cinéma, son invention d'un nouveau vocabulaire, en font un cinéaste à classer parmi les plus grands génies de cet art, art qu'il a perpétuellement inventé et dont il a contribué à affirmer la légitimité...

Encore et encore et..CreDn  (16.09.2015 à 19:43)
Message édité : 06.01.2016 à 17:06

Je dis parfois que je ne regarde pas de film.. Ce n'est pas faut.. Mais pas vrai non plus. En fait, je ne regarde pas souvent de nouveaux films. Par contre, je me regarde mes favoris encore et encore et encore avec les années.


Splendiiiiiiide

J'ai vu The mask et, hum, c'est The mask. Pas gand chose à en dire; soit on s'ennuie de bout en bout soit c'est un bon délire pour se remonter le moral.. L'humeur joue beaucoup avec la nostalgie, également. Je ne saurais dire est-ce que c'est un bon film ou non, c'est un tremplin pour l'imagination en tous cas. Et, alors que je n'apprécie pas le Jazz généralement, les musiques de ce film me motive tellement sauf les fois où je me rappelle avoir trouvé le moment angoissant quand j'étais plus jeune.


- Le 5e élément
Je pleure aux mêmes endroits, je ris toujours du "super-green", je ne me lasserai jamais de LA première réplique connue "Aziz, LUMIERE" (qui me fait l'écho de  "il va faire tout noir", ah, ces films à la sauce française). Je suis tombée dans le 5e élément toute jeune et je ne veux pas en ressortir. Le drame, le comique, le suspense, l'horreur, tout ça se cotoient à merveille. Le scénario est pourtant assez nul mais tout le reste est absolument novateur ou en même temps "rétro"..  Je trouve que ce film est parfait autant pour passer un moment de détente que de réflexion. Et cette actrice est..   pis aussi tellement..     Enfin, vous voyez!

H2G2, bientôt dépoussiéré. Ou pas. La merveille de ce film dépend aussi de l'humeur, dans mon cas.

Le Professionnelcartegold  (17.09.2015 à 16:52)

Mon film culte est Le Professionnel avec Jean-Paul Belmondo. C'est à mon goût un très bon film au scénario vraiment bien ficelé, avec des acteurs exceptionnels.

Le ryhtme peut parfois sembler un peu lent, mais l'intrigue est tellement magique. Un agent spécial français vendu pour revirement de politique internationale de l'Etat. C'est beau et émouvant. je vous le conseille !

Bon après dans un registre plus léger ça reste La Boum et Sissi ^^

Plusieurscinto  (17.09.2015 à 19:04)

Je n'ai pas vraiment de films cultes mais plutôt plusieurs films que j'apprécie particulièrement selon le genre.

aujourd'hui, il me vient à l'esprit un film assez ancien, qui m'a fascinée lorsque je l'ai vu. il s'agit de "Match Point" de Woody Allen avec Jonathan Rys Meyer, et Scarlett Johanson, entre autres...et la musique.

J'ai été séduite à la fois par le scénario qui mêle l'enquête policière et les relations humaines dans la société bourgeoise, par les acteurs, parfaits dans leurs rôles, par la musique absolument sublime.

Il y a une réflexion sur la place que l'on a dans la société. Est-ce qu'on peut s'élever sans dommage collatéral? Est-ce que la passion quide tous nos gestes? Jusqu'où est-on prêt à aller pour s'élever.

Bref, un film magnifique à mon avis jusqu'au final inattendu, troublant.

Le Chant du MissouriSudena  (30.09.2015 à 21:28)
C'est en 1944 que Vincente Minnelli réalise ce film qui a toutes les apparences de la comédie gentillette et mièvre entre gens de la "haute" et ce dans le contexte d'une famille gaie, unie, heureuse et traditionnelle du début du XXème siècle. De plus on a beau chercher mais d'intrigue il n'est pas vraiment question: ce serait plutôt un assemblage de petites histoires quelque-peu entrecroisées sur des sujets simples qui apportent doutes, chagrins, joies et bonheur simples... Mais déjà la première nuance se fait: "simple" ne veut pas dire "banal" et pousse au-contraire à chercher un peu plus loin que les apparences, en se remettant par exemple dans le contexte de l'époque. L'exposition universelle arrive à Saint-Louis: certes ce n'est pas grand-chose mais c'est déjà ça: la situation n'est pas complètement ordinaire et le fait que la famille principale ait un téléphone est quelque-chose de neuf qui change discrètement le quotidien...
 
Et c'est là que nous arrivons au premier "coup" de ce film: si l'histoire est à-priori simple (j'ai bien dit "à-priori"...), son traitement ne l'est pas du tout. D'abord il s'agit d'une comédie musicale et c'est l'une des premières fois _ sinon LA première fois _ que ce genre est utilisé dans un contexte dramatique qui n'a, de près ou de loin, absolument RIEN à voir avec Broadway: aucun personnage n'est acteur, chanteur, producteur, metteur en scène ou autre, et le chant, ainsi, se "fond" dans l'action, l'illustre sans la commander ni même en être le prétexte. Et il faut voir, entendre, ces chants pour en saisir l'émerveillement: que ce soit le récurent "Meet me in Saint-Louis", le frénétique et pétillant "Trolley song", le très mélancolique "Have yourself a merry little Christmas" ou les autres, ils "coulent" avec magie pour faire partie d'une harmonie complète. Car si le film n'a pas UNE intrigue bien définie, il est pourtant, deuxième "coup", d'une fluidité incomparable, avec des personnages sublimement cohérents et surtout des rapports merveilleusement complexes...
 
J'en arrive alors au troisième "coup" que je n'avais pas envie de garder pour la fin: derrière son apparence simple et presque mièvre, ce film est en fait l'un des plus intelligents et des plus fins que j'aie jamais vus. D'ailleurs il suffit de voir dans quel état nous sommes à la fin: qui na pas eu les sourcils froncés, entrain de se demander ce qu'il/elle a vraiment vu? si Minnelli ne s'est pas copieusement joué de notre sourire niais pour délivrer un message hautement subversif? Connaissant un peu le réalisateur, c'est plus que probable... Car Le Chant du Missouri nous présente une famille patriarcale où le père est le chef de famille qui travaille et qui prend les décisions importantes, mais très vite l'image se trouble quelque peu. Car la famille est très majoritairement composée de femmes (il n'y a que trois hommes, et de trois générations, contre cinq femmes, plus une domestique qui est tout le temps là), et le père, souvent absent, a toutes les peines du monde à imposer son autorité: des événement lui passent à-côté et le grand-père dit dès le début "On le laisse nous entretenir" comme si c'était déjà grandement suffisant. Aussi, alors qu'il n'est même pas le personnage principal du film, est-il souvent en porte à faux avec le reste de la famille, mis son statut continue à faire de lui le chef, car tout le monde le regarde comme ça. Tout le monde? en fait tous ceux qui respectent les conventions sociales. Il n'est d'ailleurs pas du tout anodin de faire d'Esther (Judy Garland), symboliquement l'axe médian de la fratrie (troisième enfant sur cinq) le personnage principal du film, car elle respecte les conventions sociales tout en en souffrant... Et l'intelligence phénoménale de ce film est symbolisé par le fait que ce soit la petite Toothie qui, trop jeune, ignorant donc ces conventions, s'oppose le plus ouvertement à son père dans une superbe scène d'une violence inattendue (la décapitation des bonshommes de neige), mais parfaitement "dans le ton" de son personnage rempli de pensées morbides sans perdre un iota de son innocence candide: le happy-end n'en sera que plus beau car il est symboliquement la victoire des sentiments sur le qu'en-dira-t-on...
 
Quatrième "coup" de ce film mais non des moindres: la mise en scène. Je reviendrai sur la couleur plus tard mais dès les premières images la maîtrise des plans et des déplacements des acteurs ou de la caméra saute aux yeux: c'est un sans-faute le total avec des moments proprement magiques. Les personnages, à l'exception de la seule Toothie (ce n'est pas un hasard comme nous l'avons vu) sont presque perpétuellement "encadrés" soit par un élément du décor, soit par d'autres personnages, et il s dégage de cela une poésie féérique, en particulier avec les cènes de Judy Garland dont le "cadre" est particulièrement visible et renforce son charme étrange et unique en son genre (elle n'a jamais autant ressemblé à une poupée de porcelaine). Et qui peut rester insensible à la perfection de l'échange de cavaliers derrière l'arbre de noël?.. Chaque "chapitre" du film se décompose aussi avec une classe splendide: la maison façon carte postale en photo noir et blanc dont le décor change selon la saison, puis "s'anime" et prend ses couleurs pour nous y plonger: c'est irrésistible...et c'est un pont parfait pou amorcer le cinquième et dernier "coup" de ce film: la couleur.
 
Vincente Minnelli n'est pas seulement le metteur en scène le plus élégant de tout les temps: il est aussi le meilleur coloriste qu'Hollywood ait jamais eu et si ce film a autant de classe il le doit en grande partie à son technicolor. Je trouve au technicolor une beauté, un charme, supérieur à toutes les autres techniques: quand je vais voir un film je ne fait pas de son réalisme un critère de qualité: ça n'a rien à voir selon moi, et je ne trouve pas du tout le technicolor comme un accessoire "kitch", pas dans l'absolu en tout cas. Et avec Minnelli, ce n'est jamais kitch, ce n'est jamais vulgaire, ce n'est jamais fatigant pour les yeux: c'est toujours sublime. Or dans ce film on touche à un must à ce niveau: aux couleurs "ensoleillées" de l'été, pleines de jaune, de vert et de rose, succèderont les effrayants orangés et noirs d'Halloween, puis enfin les nocturnes et hivernaux bleus et blancs de l'hiver, le tout dans une maison à forte dominante rouge. La couleur ne s'arrête pas à ça: elle s'unit à la luminosité pour proposer des scènes d'un autre monde, d'une poésie hors du commun. C'est particulièrement remarquable sur la scène ou Judy Garland chante "Have yourself a merry little Christmas" suivie du massacre des bonshommes de neige mais c'est surtout dans cette scène magie pure, d'un romantisme plus délicieux que délicieux, où les lumière sont éteintes petit à petit qu'on remarque le mieux cette association...
 
Pour toutes ces raisons (et sans parler du fait qu'il est le premier du deuxième âge d'or de la comédie musicale, genre que la MGM s'accapare pour très longtemps) Le Chant du Missouri fait selon moi partie des chefs d'oeuvre du cinéma: un film à découvrir et à voir sans modération. Un enchantement pareil ça ne se loupe pas...
2046Sudena  (25.10.2015 à 02:43)

Pour oublier il faut savoir
Pour savoir il faut bien du temps,
Mais que peut-on face aux tourments?..
Quand l'amour s'en va pour de bon
Et laisse sous nos apparences
Ce vide et cette chute immense...

Il se réfugia dans son rêve,
S'abandonna à ses plaisirs:
Les femmes devinrent fantasmes
Androïdes froids et sublimes
Dont il rêvait désespéré,
Et la chaleur de leurs appâts
Ne pouvait atteindre son âme...

Prisonnier des rêves passés
Il refusa l'amour si pur
D'une déesse de passion
Et sombra sans se retourner
Dans la nuit noire du Tartare...

La suite de son livre était faite d'étoiles
Mais il ne put jamais tourner une autre page,
Cette page où brillait la lumière du jour:
Il referma son livre et devint un fantôme
Errant à tout jamais dans ce train sans retour
Où même les robots ne veulent plus de lui...

Films cultesroro73  (22.05.2016 à 22:16)

Un film culte... Rien ne me vient là du coup ^^
Mais je pense à Dirty Dancing maintenant ! Un film qui est plutôt culte et connu de beaucoup ! Je l'ai vu je ne sais combien de fois ^^
Ou encore le cinquième élément aussi ! Je l'ai moins vu mais je le regardais beaucoup quand j'étais petite !


Preston Sturgescobrate  (26.12.2017 à 12:31)

Je ne connais pas mais il paraît que ses films sont cultes, dont Les Voyages de Sullivan et Infidèlement vôtre.... Si y'en a qui ont vu ...^^

Le 5e Elèment : je regarde très souvent à chaque fois que que c'est rediff^^


Le 5e Elèmentpretty31  (04.01.2018 à 18:43)

PAreil Cob ^^


petite listecobrate  (05.01.2018 à 18:56)
Message édité : 07.01.2018 à 21:04

Des films classés comme cultes, qu'en pensez-vous ?

- L'ombre d'un doute (1943) d'Alfred Hitchcock

- La fièvre du samedi soir (1977) de John Badham : l'impression d'écouter un best of^^. Certaines scènes assez sombres. Et Travolta... whaaaa quand il était jeune^^.

- La fille de Ryan (1970) de David Lean 

- Bonnie ans Clyde (1967) d'Arthur Penn : 10 nominations aux Oscars

- Hana-bi (1997) de Takeshi Kitano : Lion d'or à Venise

- My Fair Lady (1964) de George Cukor : 8 Oscars. 

- Dead Zone (1983) de David Cronenberg : et après, la série TV^^...

- Impitoyable (1992) de Clint Eastwood

- Happy together (1997) de Wong Kar-wai

- Memories of Murder (2003) de Bong Joon-ho

DGreyMan  (27.02.2018 à 15:06)

Dans les derniers films cités comme "cultes", je n'en ajouterais aucun dans ma liste, même si j'en ai apprécié certains dans le lot :

* "Impitoyable" (de toute façon, c'est rare qu'un film de Clint soit mauvais ^^)

* "Le 5e Elément", qui est excellent et vraiment pas loin du statut de "film culte", mais il lui manque juste un petit quelque chose que je ne saurais définir :-/

Sinon, dans les films que j'ai vu récemment (et apprécié), certains seront peut-être cultes pour vous : "Sunshine", "Valérian et la cité des 1000 planètes" ou encore "Docteur Strange"


Films cultessossodu42  (01.03.2018 à 09:21)

Des films cultes il y en a à chaque décénies mais beaucoup traversent les âges sans prendre une ride. On en parlera sans s'ennuyer et personne ne nous demandera "mais de quoi tu parles ?" et parfois même rien qu'une phrase de dialogue suffit à trouver le film. Pour moi c'est la définition du film culte.

E.T. L'extraterrestre : Steven Spielberg (1982)

Dirty Dancing : Emil Ardolino (1987)

Forest Gump : Robert Zemeckis (1994)

Le seigneur des anneaux : Peter Jackson (2001)


Téléfilms cultes de NoëlSupersympa  (18.11.2021 à 15:34)

Bon ben moi, c'est pas compliqué puisqu'il y en a que 2 :

  • Le plus beau des cadeaux
  • La ballerine de Noël

Ce sont deux téléfilms que j'attends avec impatience chaque année car j'adore Amy Acker et que ça me change un peu de ce que j'ai l'habitude de regarder des séries/films policiers, fantastiques... Cela me permet également d'avoir de bonnes crises de rire et, dans le cas de La ballerine de Noël, ça me ramène des années en arrière ayant moi-même fait de la danse classique (à un niveau différent de celui du film cela va de soi).


Films et téléfilms culte de NoëlShanInXYZ  (18.11.2021 à 16:50)

J'apprécie pas forcément cette période, mais j'apprécié certains films ou téléfilms qui même si je les ai déjà vu, je ne peux pas m'empêcher de regarder à chaque diffusion.

Dans les films, il y a The Holliday et Love Actually.

Dans les téléfilms, Coup de foudre pour Noël ou encore Il était une fois à Castlebury.

Il y en a sûrement d'autres mais c'est les premiers qui me viennent en tête, je viendrais mettre à jour si je me souviens d'autres ;)

 


Films de Noëlpretty31  (18.11.2021 à 17:46)

Pour ma part, j'adore les comédies The Holliday et Love Actually effectivement !

Mais dans mes classiques je citerai aussi Maman j'ai raté l'avion, le film original bien sûr pas la version de cette année dont je ne parlerais même pas... Il m'a toujours marqué et c'est un plaisir pour moi de le revisionner pas tous les ans mais de temps en temps... ^^ 


Films de Noëllabelette  (18.11.2021 à 17:53)

Même si vous n'aviez pas donné vos avis, j'aurais cité The Holiday !

J'adore ce film avec d'un côté la campagne anglaise enneigée, de l'autre le soleil de LA. Les actrices (et acteurs aussi) jouent vraiment bien et l'histoire est sympa comme tout. C'est toujours un plaisir de le revoir.

 


The Holidaypretty31  (18.11.2021 à 18:13)

Je l'ai découvert l'an dernier, j'ai honte (mais j'ai adoré alors ça passe ? ^^) 


Films cultesdiana62800  (30.11.2021 à 17:54)

Mon film culte de Noël et ça depuis des années, c'est Maman, j'ai râté l'avion 1 et 2 (avec une préférence pour le deuxième), j'adore ces deux films, j'attends toujours de les revoir à la télé sans m'en lasser :)


Film culte de Noëllangedu74  (31.12.2021 à 14:27)

Pour moi c'est Le père Noël est une ordure :)

C'est le film qu'on regardait en famille à chaque diffusion pendant les vacances de Noël (bon ça fait un petit moment que je ne l'ai pas revu ^^' ).

Identification requise pour ajouter un message.
Activité récente
Actualités
Les sorties cinéma de la semaine

Les sorties cinéma de la semaine
Dernière semaine de mars, et encore de nombreux films attendus dans nos salles de cinéma ce mercredi...

Les sorties ciné de la semaine

Les sorties ciné de la semaine
Ce mercredi 20 mars, ce sont de nombreux artistes du petit écran qui vous donnent-rendez-vous dans...

Les lauréats des Artios Awards

Les lauréats des Artios Awards
La 39ème édition des Casting Society of America Awards, aussi connue sous le nom d'Artios Awards,...

Les Oscars du cinéma : découvrez les lauréats 2024 

Les Oscars du cinéma : découvrez les lauréats 2024 
La 96ème cérémonie des Oscars du cinéma s'est déroulée dimanche 10 mars. Le palmarès fait la part...

Les sorties cinéma de la semaine

Les sorties cinéma de la semaine
Petit programme cette semaine dans nos salles de cinéma ! Voici les films à l'affiche de ce mercredi...

Newsletter

Les nouveautés des séries et de notre site une fois par mois dans ta boîte mail ?

Inscris-toi maintenant

HypnoRooms

mnoandco, 23.03.2024 à 14:31

Si ce n'est pas encore fait, quelques seraient appréciés côté "Préférences"

chrismaz66, 24.03.2024 à 17:40

Bonsoir, nouvelle PDM/Survivor Illustré chez Torchwood, dédié aux épisodes audios, venez voter, merci !

Locksley, 25.03.2024 à 20:10

Pas beaucoup de promo... Et si vous en profitiez pour commenter les news ou pour faire vivre les topics ? Bonne soirée sur la citadelle !

choup37, Avant-hier à 10:09

La bande-annonce de la nouvelle saison de Doctor Who est sortie! Nouvelle saison, nouveau docteur, nouvelle compagne, venez les découvrir

Sas1608, Hier à 18:25

Pour les 20 ans de la série, le quartier de Desperate Housewives change de design ! Venez voir ça !

Viens chatter !